Comprendre le monde des enfants, avec Héloïse Junier #173

Héloïse Junier, psychologue, conférencière et auteure de renom nous propose de mieux comprendre les émotions des enfants et leur monde cognitif. Elle nous invite à adopter le regard d'un enfant et à explorer les nuances complexes de leurs perception et interaction avec leur environnement.  Savoir comment les enfants perçoivent et ressentent, avoir conscience qu'ils réagissent différemment des adultes, ouvrent la porte à une éducation et une parentalité éclairées. Prêt·e à découvrir les petites leçons de vie distillées par l'invitée de ce nouvel épisode du podcast Les adultes de demain ? Prêt·e à transformer ou conforter votre façon de voir et de vous connecter avec les enfants ?

Différence de perception entre enfants et adultes

Comprendre le monde des enfants

Le monde des enfants est un univers riche et complexe, façonné par des perceptions et des compréhensions qui se distinguent nettement de celles des adultes. Selon Héloïse Junier, cette différence s'enracine dans le développement cognitif unique de l'enfant. Alors que les adultes ont des processus de pensée raffinés et basés sur des expériences, les enfants perçoivent le monde à travers un prisme de découverte et de curiosité innée. Le mode de pensée, d'intuition et le raisonnement des enfants sont très différents de ceux des adultes.

On comprend ces différences si l'on garde en tête que l'enfant est un être immature, dont les fonctions et compétences cognitives évoluent pour arriver à maturité à l'âge adulte. La recherche permet aujourd'hui d'affirmer que les enfants ne pensent pas totalement comme les adultes, qu'ils ont vraiment un mode de pensée différent.

Leurs intentions sont distinctes, tout comme leur compréhension des autres. Ils ne vont pas forcément savoir interpréter les pensées ou anticiper les raisonnements des adultes. Ils n'ont pas forcément encore acquis la compréhension du second degré, de l'ironie. C'est très évolutif. C'est pourquoi il est important, en tant qu’adulte, de se mettre à la hauteur d'enfant, comme le préconise Marion Cuerq.

Héloïse Junier souligne également le fait que plus les enfants sont jeunes, plus ils sont dans le moment présent, dans l'immédiateté et le plaisir. Cette différence s'estompe au fil des ans et comme l'adulte, l'enfant se met à anticiper ou à parler du passé. Le présent n'offre plus les mêmes sensations. Héloïse Junier met aussi en exergue cette forme de naïveté sociale chez la majorité des enfants. C’est d’ailleurs pourquoi ils ont parfois du mal à percevoir le danger, la malveillance chez autrui.

Étude de cas : Comment les enfants interprètent les émotions et la colère

Les émotions, en particulier la colère, sont interprétées et gérées très différemment par les enfants et les adultes. Héloïse Junier illustre cette divergence à travers un exemple concret qui révèle comment les enfants peuvent réagir de manière inattendue dans des situations émotionnelles. Par exemple, un enfant qui sourit en réponse à la colère d'un adulte n'est pas nécessairement provocateur. Il peut par contre exprimer un stress ou une tentative de désamorcer une situation tendue.

En tant qu'adulte, si on ne prend pas garde, on va projeter des intentions dans la tête d'un enfant comme s'il fonctionnait avec un cerveau d'adulte de 30, 40 ou 50 ans. On passe souvent notre temps à surinterpréter le comportement de l'enfant comme s'il était adulte.

Cette interprétation enfantine des émotions montre comment nous, en tant qu'adultes, devrions aborder et réagir aux réponses émotionnelles des enfants. La compréhension et la patience sont essentielles. Les enfants, avec leur perception émotionnelle encore en développement, ne possèdent pas les mêmes capacités que les adultes pour gérer ou exprimer leurs émotions de manière attendue. Reconnaître cette différence permet une communication efficace et une éducation bienveillante.

Pourquoi apprendre à comprendre les émotions des enfants ?

Pour une éducation plus simple et fluide

Comprendre le monde complexe des enfants ne repose pas uniquement sur les épaules des éducateurs et des psychologues, mais aussi, et peut-être surtout, sur celles des parents. Pour Héloïse Junier, quand on est parent et qu'on s'informe sur ces sujets-là, la vie est beaucoup plus simple et facile. On va pouvoir saisir les nuances du développement cognitif et émotionnel de nos enfants. Et cette compréhension approfondie peut transformer la dynamique familiale, apporter de la clarté dans la communication et réduire les frustrations communes.

Pour avoir des attentes moins irréalistes

Reconnaître que les enfants ne sont pas simplement de petits adultes va permettre de moins surinterpréter leurs comportements. On aura du coup moins d'attentes irréalisables, idéalistes, par rapport à leurs comportements. En effet, quand on est persuadé que les enfants pensent comme des adultes, on se perd dans une illusion de pensée commune et on va attendre d'eux :

  • qu'ils se comportent comme un adulte lors d'un repas de famille ;

  • qu'ils dorment comme un adulte ;

  • qu'ils se calment comme un adulte, en cas de colère, sachant que nous-même, adulte, on n'est loin d'être toujours les premiers de la classe pour s'apaiser...

Les attentes irréalistes sont souvent la source de nombreux conflits et frustrations dans la relation parent-enfant. Par exemple, s'attendre à ce qu'un enfant très jeune gère ses émotions comme un adulte, ou qu'il comprenne des concepts complexes sans une explication appropriée à son âge, peut mener à des incompréhensions et à un sentiment d'échec de part et d'autre.

Ces attentes peuvent non seulement être décevantes pour les parents, mais aussi générer chez l'enfant, un sentiment d'insuffisance ou de confusion. En ajustant leurs attentes à la réalité du développement cognitif et émotionnel de l'enfant, les parents peuvent créer un environnement plus harmonieux et propice à l'apprentissage.

Pour une parentalité et une éducation plus bienveillantes et tolérantes

Héloïse Junier, elle-même maman de jeunes enfants explique que cette connaissance du fonctionnement des enfants, dans les grandes lignes, l'aide dans son rôle éducatif.

Cela lui permet d'avoir un quotidien avec plus de tolérance, sans pour autant tomber dans le laxisme. Cet équilibre à trouver est bon autant pour les enfants que pour les parents. Les recherches montrent en effet que plus la parentalité gagne en lâcher prise, moins elle est perfectionniste et attachée à des attentes précises à l'égard des comportements des enfants, moins le risque de burn-out parental est grand.

« Moins on se met de pression, plus on se met à la parentalité », explique-t-elle.

Bien sûr, le cadre à respecter reste essentiel, mais la marge de manœuvre est plus grande, afin que tout le monde vive mieux finalement.

Impact des neurosciences et de la psychologie sur l'éducation

Une des difficultés des parents peut être finalement de s'informer correctement. S'il fut un temps où seulement quelques livres faisaient référence en matière d'éducation et de parentalité, la situation est grandement différente. La pléthore d'informations entre les livres, les médias, les ressources audios et vidéos peut vite submerger le parent, qui ne sait vers quoi se diriger. D'autant que ces ressources peuvent aussi propager de fausses allégations.

Héloïse Junier conseille de cibler des auteurs qui ont une formation scientifique en psychlologie de l'enfance. Ce filtre permet d'accéder à des contenus qui découlent d'une certaine rigueur méthodologique et scientifique sur le fonctionnement cérébral des enfants.

Place des neurosciences et de la psychologie scientifique dans l'éducation

Les neurosciences aident à mieux comprendre l'être humain, grâce à l'analyse des liens entre son cerveau et son comportement. On a notamment une image différente du comportement d'autrui grâce à elle. Mais leur contribution au monde de l'éducation ne représente finalement qu'une toute petite partie. C'est effectivement essentiellement la psychologique scientifique qui a permis des avancées en matière d'éducation : psychologie comportementaliste, psychologie du développement, psychologie sociale et expérimentale et autres courants.

La psychologie de l'enfant se concentre sur le comportement observable, les processus de pensée et le développement émotionnel. Elle offre des stratégies et des outils pratiques pour aborder les défis comportementaux et cognitifs, en se basant sur une compréhension approfondie des étapes du développement enfantin.

La psychologie de l'esprit chez l'enfant

Un exemple marquant de l'apport de la psychologie du développement est l'étude de la théorie de l'esprit chez les enfants. C'est la capacité de l'enfant à comprendre et à attribuer des états mentaux, des croyances, des raisonnements, des envies, à l'autre. C'est la disposition de l'enfant à se décentrer et à projeter chez l'autre, des pensées différentes des siennes. Jusqu'aux résultats de ces recherches, on ne s'était sans doute jamais posé la question sur le fait qu'un enfant ait ou non cette compétence : on le voyait comme un mini-adulte. 

Les premières conclusions en la matière datent de la fin du XXe siècle et début du XXIe. Elles continuent d'être précisées. Elles montrent que si dès la naissance, l'enfant apprend à se décentrer, il n'est pas en capacité de le faire relativement correctement, avant 4 ou 5 ans.

Pourtant, la majorité pensait que la capacité d'un enfant à manipuler volontairement et consciemment  un adulte était en place bien plus tôt. En tant que parent, qui n'a pas entendu quelqu'un lui dire : « Il fait un caprice pour que tu cèdes », « Ton enfant te manipule », etc.

Ce n'est en fait pas possible puisque les études ont montré que cette capacité nécessite une base de développement minimum, dite collectivo-sociale et atteinte seulement vers 6-7 ans.

Cela varie bien évidemment d'un enfant à l'autre. Ce qu'il convient surtout de retenir, c'est que toutes ces compétences complexes attribuées à l'enfant très précocément, sont en fait beaucoup plus lentes qu'imaginées à se construire.

Cela change toute la dynamique de la relation adulte - enfant.

Démystification des fausses croyances sur les enfants

L'univers de l'enfance est souvent entouré de mythes et de stéréotypes qui peuvent fausser notre compréhension de leur véritable nature et influencer négativement nos interactions avec eux. Héloïse Junier, avec son expertise en psychologie de l'enfant, déconstruit ces clichés pour nous aider à mieux appréhender la réalité complexe des enfants.

Les enfants veulent-ils du mal à leurs parents ?

Un des clichés les plus répandus et qui nuit vraiment à la relation adulte-enfant, est cette tendance à penser que les enfants veulent du mal aux adultes. C'est une fausse croyance très répandue dès la naissance de l'enfant. Comme si les enfants souhaitaient manipuler leurs parents, voulaient leur nuire, s'opposer à eux. Comme s'ils étaient dans une démarche malveillante. Cela s'observe ne serait-ce que dans les paroles : « il m'a fait une colère, il fait ça contre moi. Il le fait exprès pour me pourrir la vie... ».

Ce ressenti d'Héloïse Junier lui est remonté par les parents lors de consultation, mais également par d'autres professionnels, soit parce qu'ils le pensent, soit parce qu'ils le constatent eux-mêmes.

La recherche s'est penchée sur le sujet. Naît-on malveillant ? Avec un mauvais fond ?

Les enfants ont-ils des prédispositions à la moralité et à l'empathie ?

Contrairement à l'idée reçue que les enfants agiraient de manière égoïste, en pensant à mal, les recherches en psychologie montrent qu'ils sont naturellement enclins à la moralité et à l'empathie. Dès leur plus jeune âge, les enfants démontrent une capacité à ressentir de l'empathie et à se comporter de manière prosociale. Cette prédisposition est en fait très utiles à leur survies, sur un plan évolutionniste.

En effet, l'être humain en bas âge est extrêmement dépendant de l'adulte. Pour qu'il puisse bénéficier de sa gentillesse, de sa tendresse, de son empathie et de sa présence, il doit lui-même avoir des compétences de base prosociales très importantes. L'humain a un instinct grégaire, il est majoritairement fait pour vivre en meute, en communauté, dès le début de sa vie. Les compétences de gentillesse et d'empathie servent au bébé et au très jeune enfant à rester près de l'adulte. 

Cette soi-disant malveillance de l'enfant est donc clairement démontée par la recherche, par les courants en neurosciences, psychologie de développement et évolutionnisme. Malgré tout, nous sommes encore très imprégnés par notre culture générale et historique. 

Education sans punition mais avec nuances

Le rapport à la punition dans l'éducation s’inscrit dans la même tendance historique et sociologique. C'est un sujet délicat et souvent source de débat. Héloïse Junier aborde cette question avec une perspective nuancée, mettant en lumière les limites de la punition et présentant des alternatives plus constructives. Vis-à-vis de la punition, elle soulève deux points :

  • le fantasme de l'adulte qui pense que les enfants qui vont sur une chaise à réfléchir vont vraiment réfléchir ;

  • la culture française de la punition, qui s'inscrit dans la culture de la violence à l'égard de l'enfant, encore très présente dans notre société.

Analyse critique de l'efficacité de la punition dans l'éducation

Nombreux sont encore ceux qui pensent que la punition permet aux enfants de modifier et améliorer leur comportement. C'est lié à une vision pavlovienne de l'éducation de l'enfant. Si on apporte une réponse négative à un comportement négatif, l'enfant cessera, tel un réflexe de Pavloc.  C'est malheureusement penser que la vie se résume à de simples « action / réaction ». 

Les recherches sur le comportement et sur l'éducation ont montré que c'était beaucoup plus complexe que ça. Et d'ailleurs, les études ont affirmé qu'au contraire, quand un enfant a un comportement inadapté, comme par exemple, lorsqu'il tape sa sœur ou se roule par terre ou dessine sur le mur, une punition n'aura pas d'effet sur son comportement à moyen et long terme. 

La punition perd progressivement son effet dissuasif. Il faudrait qu'elle soit de plus en plus forte, violente, pour être impactante. Par ailleurs, quand la punition se répète, elle tend à nuire à la relation entre l'enfant et l'adulte. Enfin, elle augmente le niveau de frustration et de stress de l'enfant. Or plus un enfant est frustré, plus il se sent victime d'injustice, plus il est stressé. Et plus la probabilité qu'il ait des comportements inadaptés augmente. Son impulsivité croît. Son rapport de force avec l'adulte s'intensifie. En gros, en recourant systématiquement à la pnuition, on se tire une balle dans le pied. Par ailleurs, la punition n'apprend pas à l'enfant à agir autrement.

Alternative à la punition pour un bon développement de l'enfant

Au lieu de punir l'enfant qui arrache le jouet des mains de sa sœur, il vaut mieux lui apprendre à demander. Et si elle refuse, c'est l'occasion de travailler sur la frustration, la patience, le contrôle inhibiteur. L'enfant a besoin de modèles. Il a besoin qu'on lui montre le comportement qu'on attend de lui. Et quand il l'adopte, on use de renforçateurs sociaux pour lui faire comprendre qu'il a agi comme il fallait.

« Regarde, c'est super ce que t'as fait ! Elle t'a donné le jouet, là vous êtes en train de jouer ensemble, et en plus, regarde, elle sourit, elle est contente. Vous passez un bon moment. Tu as vu, c'est génial ce que t'as fait ! »

Pour Héloïse Junier, il vaut mieux renforcer les comportements adaptés que de punir les comportements inadaptés. Par ailleurs, elle déculpabilise en rappelant qu'on peut punir de temps  en temps. En soi, ce n'est pas grave. La punition fait partie de la vie. Elle-même admet que parfois, elle ne sait pas comment faire autrement et concocte des situations qui sont en fait des punitions déguisées. Elle avoue savoir qu'en tant que parent, c'est à ne pas faire, mais généralement, sur le moment, elle ne trouve pas comment faire autrement.

En fait, la punition devient défavorable, quand elle est répétée, quand elle s'inscrit dans une dynamique de parentalité punitive et répétitive.

Comprendre les émotions des enfants et le rôle modèle des parents

Une régulation émotionnelle différente entre enfants et adultes

Les enfants, contrairement aux adultes, sont encore en train de développer leur capacité à réguler leurs émotions. Cette compétence, qui fait partie intégrante du développement émotionnel, évolue avec l'âge et l'expérience. Plus l'enfant est jeune, plus ses émotions seront fortes, mal régulées. Plus il aura du mal à relativiser, à prendre du recul, à comprendre l'impact de la manifestation de ses émotions sur son comportement et sur les autres.

Mais le temps fait généralement son œuvre. D'autant mieux si l'enfant est bien accompagné par ses parents.

Le modèle parental

Héloïse Junier souligne que le travail pour accompagner son enfant dans la régulation de ses émotions est de longue haleine. Mais le plus difficile, c'est finalement de rester soi-même calme et de réguler ses propres émotions face à celles de l’enfant. Si le parent vrille, comme elle l'explique,  il n'aidera pas l'enfant à réguler ses émotions plus tard.  Cela reste complexe et très lié aux interactions parent - enfant. 

Le parent, l'éducateur, l'adulte ne doit pas oublier à quel point il est un modèle social pour l'enfant. Les recherches ont ainsi montré que l'essentiel du développement cognitif se passe pendant la vie extra-utérine. Par ailleurs, pendant les premières années de vie, le cerveau est extrêmement plastique. L'enfant va donc être perméable à son environnement et aux adultes qui interagissent régulièrement avec lui. Ces personnes vont avoir un impact énorme en termes de régulation du comportement, des émotions.

Demander à un enfant de ne pas crier sur son frère alors que soi-même, on crie sur son conjoint manque de cohérence pour l'enfant. N'avez-vous jamais vu votre enfant répéter certaines de vos phrases, prendre les mêmes attitudes, être des mini-vous lorsqu'il joue ? Les enfants sont des éponges, ils absorbent une grande partie de ce que sont les adultes qu'ils fréquentent le plus. 

Conseils aux parents pour se mettre à hauteur d'enfant

En termes de communication avec ses enfants, Héloïse Junier revient sur trois conseils qu'elle applique elle-même :

  • Lâcher-prise, en termes d'attente de comportement, de régulation des émotions, en ayant en tête que l'intelligence de l’enfant se construit de maniètre très lente pour se rapprocher de celle de l'adulte : l'enfant a un potentiel d'apprentissage bien plus grand que l'adulte, mais sa compréhension du monde, sa compréhension collectivo-sociale est beaucoup moins évoluée que celle de l'adulte. 

  • Être le guide éducatif de l'enfant, en se disant non pas, comment je vais pouvoir le punir, mais comment je vais faire pour que ça ne recommence pas. Qu'est-ce que je veux que mon enfant face à la place ? Lui montrer comment faire, l’accompagner et l'encourager quand il le fera. Renverser le biais de négativité qui fait que l'on retient plus ce qui est négatif que positif.

  • Arrêter d’étiqueter : on a tendance à vite tirer des conclusions sur le comportement des enfants. Celui qui fait beaucoup de colère à 3 ans peut ainsi se retrouver catalogué futur adulte colérique. Sortir de ce jugement, de cette stigmatisation, sera profitable tant à l'enfant qu'à l'adulte qui portera un autre regard sur ce jeune garçon, cette jeune fille.


Les recherches ont révélé que plus le style parental est démocratique, c'est-à-dire cadrant mais non-violent, posé et bienveillant, plus l'enfant se développe bien. Moins il a d'anxiété, plus il est épnoui en société. Par sa bienveillance, l'adulte peut améliorer des trajectoires développementales d'enfant. Rien n'est figé. Et même quand l'enfant a une neuroatypie, dont Héloïse Junier parle également dans l'épisode, le cerveau reste plastique et donc évolutif. 

Référence : 

Ma vie d'enfant : Des clés pour accompagner mon enfant de 3 à 10 ans, Héloïse Junier et Christophe Besse, Dunod Graphic, 2023

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