Carence affective chez l’enfant, quel impact ? avec Boris Cyrulnik #186

Dans son dernier ouvrage Quarante voleurs en carence affective : bagarres animales et guerres humaines, paru en septembre 2023, Boris Cyrulnik explique pourquoi et comment la carence affective chez l’enfant risque d'engendrer un adulte violent. Au micro des Adultes de Demain, ce neuropsychiatre de renom, rescapé et orphelin de la Seconde Guerre mondiale, pionnier de la résilience, convoque des connaissances et expériences cliniques pour expliquer la naissance de la violence, des guerres et montrer l’importance des figures d’attachement pour l’enfant.

Qu’est-ce que la carence affective ?

La carence affective se révèle dans le manque de liens affectifs stables et sécurisants durant l’enfance. Elle empêche un développement psychologique et émotionnel sain.

Définition et caractéristiques de la carence affective chez l’enfant

Boris Cyrulnik décrit la carence affective à la fois comme un manque d'affection et une absence de structure éducative et protectrice autour de l'enfant. Ce vide affectif entraîne des répercussions majeures sur le développement émotionnel et comportemental de l’enfant. La carence affective se manifeste par un sentiment de solitude, d'insécurité, et peut mener à une quête désespérée d'attention ou au repli sur soi.

Origines de la carence affective chez l’enfant

Les conséquences des guerres

Les racines de la carence affective peuvent être multiples et variées, touchant des enfants issus de tous milieux. Boris Cyrulnik souligne particulièrement les conséquences de la guerre et de la violence sur les enfants. Il illustre ses propos par son propre vécu d'orphelin de la Seconde Guerre mondiale. Les expériences traumatisantes qu’il a vécues ont façonné son intérêt pour la psychologie de l'enfance et la résilience. Il a cherché à comprendre pour survivre. Il prend également appui sur d’autres guerres dont il a pu observer les conséquences.

Il revient ainsi sur les évaluations neurologiques qui ont été menées en Roumanie sur les 170 000 enfants qui ont été placés en isolement sensoriel total par le dictateur Ceausescu. Dans les années 60, Harrow Harlow avait mené une expérience similaire sur le lien d’attachement, en utilisant des macaques et en s’appuyant sur les travaux de René Spitz. Son dispositif expérimental s’intitulait « le puits de désespoir ». 

Les petits Roumains (comme les macaques) étaient très altérés par ce confinement. « Privés d’affection, ils ne parlaient pas, personne ne leur parlait. Ils puaient, personne ne les lavait. Ils ne souriaient pas, personne ne leur souriait. Ils n’avaient que des activités auto-centrées ».

Boris Cyrulnik explique que lorsque les Roumains ont pu s’occuper de ces enfants, ils ont pu en « sauver » 100 000, ceux qui n’avaient pas été isolés intensément. Par contre, pour les 70 000 autres, les dégâts étaient irréversibles. Ils avaient été isolés trop précocement, intensément et durablement

Les évolutions de la société

Toutefois, la carence affective ne découle pas uniquement de circonstances extrêmes. Elle peut également émerger dans des contextes plus quotidiens, comme :

  • le stress chronique au sein de la famille ;

  • l'absence de figure d'attachement stable ;

  • ou encore les effets de systèmes de garde impersonnels ou inadaptés.

À travers les propos de Boris Cyrulnik, il apparaît clairement que la carence affective ne se limite pas à l'absence physique d'un soignant. Elle englobe aussi l'absence d'une présence affective, attentive et réactive aux besoins de l'enfant. La simple satisfaction des besoins physiques de l’enfant ne suffit pas à son bon développement. Cela doit s’étendre à la qualité des soins et de l'attention accordée à l'enfant.

Boris Cyrulnik pointe par ailleurs du doigt les évolutions de la société : « c'est la première fois depuis 300 000 ans que les femmes ont la possibilité de se développer comme des personnes et non pas simplement comme des annexes de mari ou des porteuses d'enfants. Depuis 2 ou 3 générations seulement, elles deviennent des personnes parce que la culture a changé, parce que l'école est devenue un lieu de formation importante où les filles se débrouillent très bien. Et malgré ça, il n'y a jamais eu autant de dépression périnatale. »

Pour Boris Cyrulnik, ce phénomène s’explique par la solitude. Les jeunes femmes sont aujourd’hui actives, elles font des études, se débrouillent elles-mêmes, s’épanouissent et tout d’un coup, elles se retrouvent seules avec un tyran domestique adoré qu'elles appellent le bébé. « Elles sont prisonnières du bébé » et seules, explique-t-il.

Et pour qu’elles ne le soient pas, il faut qu’il y ait une famille, un foyer, un village autour de ces jeunes mères. D’ailleurs, dans les pays comme le Danemark ou l’Espagne, où le congé paternité et le congé parental ont été très augmentés (plus qu’en France, malgré le rapport sur les 1000 premiers jours de l’enfant), la dépression périnatale n'existe pratiquement plus.

Les impacts de la carence affective sur le développement de l'enfant

L’organisme d’un enfant en carence affective va sécréter en permanence des hormones du stress. Son développement tant physique, que cérébral et émotionnel en subira les conséquences. À tel point que Boris Cyrulnik n’hésite pas à affirmer que « la guerre est une fabrique de psychopathes pendant plusieurs générations ».

Il distingue aussi les réactions des garçons et des filles par rapport à un même événement vécu. Les garçons réagissent par la violence alors que les filles cherchent le câlin et la parole. « Quand un garçon est malheureux, il se replie sur lui ou il explose », constate-t-il. Et « toutes les cultures ont utilisé cette différence de réaction entre les genres, comme on dit aujourd'hui, pour utiliser les garçons et les préparer à la guerre, à la violence ou au travail ».

Ce déterminisme biologique n'exclut pas le déterminisme culturel.

Les garçons et les filles réagissent différemment face à la carence affective

Pour expliquer les conséquences d’une carence affective sur le plan émotionnel, psychologique, comportemental et cérébral de l’enfant, Boris Cyrulnik prend l’exemple du système de garde aux États-Unis. 

Globalement, « n'importe qui garde n'importe quel enfant, avec des enfants en surnombre dans des espaces trop petits, avec des gardiens sans formation », explique-t-il. Les bébés deviennent inconsolables et violents. Les garçons plus que les filles. Les bébés garçons ne réagissent pas à la frustration de la même manière que les bébés filles. Ils sursautent, ne sont pas consolables. Ils ne contrôlent pas leurs émotions. Les filles, qui généralement parlent plus tôt et cherchent des câlins en réponse à leur frustration, ont des modes de régulation émotionnelle plus efficaces que les garçons. 

La violence est un mécanisme de survie

Mais pourquoi la carence affective entraîne-t-elle cette réponse violente, majoritairement de la part des garçons ?

Boris Cyrulnik explique ce phénomène en revenant à l’histoire de nos ancêtres préhistoriques.  En effet, l'être humain a failli disparaître plusieurs fois. Quand il y avait des changements climatiques, des glaciations, les fruits disparaissaient, le petit gibier aussi, faute de nourriture. Il y a au moins deux périodes pendant lesquelles l’espèce a pratiquement disparu. 

Mais si l’espèce humaine est encore là, c’est parce qu’elle a su inventer des armes, des outils et la parole. Le silex taillé, emmanché sur un pieu et des hommes beaucoup moins forts que des chevaux, que des mammouths, ont tué des animaux grâce à la caractéristique de la condition humaine, l'artifice de l'outil et du verbe. La violence des hommes a été encouragée pour tuer des animaux bien plus forts qu’eux, afin de se nourrir et survivre. La violence est une valeur adaptative. 

C’est aussi ce qui s’est passé à une date plus récente, pour les plus de 10 à 12 millions d’orphelins que comptait la planète après la Seconde Guerre mondiale. En Russie, Pologne, Europe centrale, Allemagne, les orphelins ne survivant que grâce à la violence. Tout le monde se demandait pourquoi ces enfants privés de famille étaient violents.  La réponse est pourtant très simple pour Boris Cyrulnik : «  s’ils n’étaient pas violents, ils mourraient. ».

Boris Cyrulnik rappelle à ce sujet les travaux de deux psychanalystes, Spitz et Anna Freud, puis ceux, parus un peu plus tard, de John Bowlby, son maître, l'inventeur des théories de l'attachement. Si l’expérimentation avec des enfants humains n’était bien sûr pas envisageable, ces chercheurs ont constaté que les animaux avaient beaucoup à apprendre aux humains. Ils ont compulsé les publications scientifiques très rigoureuses et très bien faites, qui montraient que lorsqu'un être vivant, mammifère ou singe, chien, oiseau, est privé d'altérité, son cerveau est altéré.

Boris Cyrulnik définit l’altérité comme une structure. Un bébé, animal ou humain, ne peut bien fonctionner et se développer que s’il bénéficie d’une structure, d’un foyer, de soins affectifs, d’une figure d’attachement stable. Quand tout va bien, l’altérité, c’est la maman, le foyer, la famille, l’école, le quartier. Aujourd’hui, on ne parle plus d’altérité, mais de niches écologiques.

Comment prévenir et contrecarrer la carence affective chez l’enfant ?

On l’aura compris, pour faire de nos enfants des adultes épanouis, bienveillants, les adultes d’aujourd’hui ont un rôle primordial à jouer. A eux de créer des environnements nourrissants et sécurisants, essentiels à la santé émotionnelle et au bien-être des jeunes.

L'importance des niches écologiques

Dans l’épisode, Boris Cyrulnik définit les trois niches écologiques qui vont contribuer au bon développement de l’enfant. 

  • Pour un mammifère humain, la première niche écologique, c'est le ventre des femmes. C’est finalement de cette niche dont il est question quand Boris Cyrulnik évoque, dans l’épisode, les travaux de Shaul Harel. À Tel Aviv, il a observé une population de 170 femmes palestiniennes et israéliennes qui consultaient dans les hôpitaux israéliens pour syndrome psychotraumatique. Elles avaient des souffrances continues,au point de ne plus pouvoir travailler, de ne penser qu'à ça. Elles étaient prisonnières de leur trauma. Ces femmes-là ont mis au monde 170 bébés. Shaul Harel a alors fait des neuro-imageries qui ont montré que ces 170 bébés avaient une atrophie des deux lobes préfrontaux, une atrophie des deux systèmes limbiques et une hypertrophie d'un noyau amygdalien qui est le socle neurologique des émotions intenses, insupportables de haine, de colère, de rage, de désespoir.

  • La deuxième niche écologique, c'est, après la naissance, le corps des femmes, les seins, l'odeur, la parole, la brillance des yeux… et son entourage. Une femme, une mère ne doit pas être seule. Il faut qu'il y ait une structure autour de la mère. Si la jeune mère est sécurisée par une structure affective, son ou sa partenaire de vie, une grand-mère, des copains, des copines…, si elle est sécurisée, elle devient sécurisante pour le bébé qu'elle vient de mettre au monde. C'est le temps de la phase préverbale de l’enfant. 

  • La troisième niche écologique, c'est celle qui caractérise le monde humain. C'est celle de la parole, le monde de l'artifice du verbe qui commence dans l'utérus.

    Les neurosciences, grâce à la neuro-imagerie, montrent que, lorsque la mère parle, les hautes fréquences de sa voix sont filtrées par son corps et surtout par le liquide amniotique. À l'inverse, les basses fréquences de sa voix sont très bien transmises par son corps et par le liquide amniotique. Et on a rendu observable à Toulon que lorsque la maman parle, les basses fréquences de la voix viennent vibrer contre le front, la bouche et les mains du bébé qu'elle porte. C'est-à-dire que lorsque la femme enceinte parle, c'est comme si elle caressait le front, la bouche et les mains du bébé in utero, ce qui explique pourquoi, dans l'heure qui suit sa naissance, le bébé s'oriente vers la brillance des yeux de la mère, vers le mamelon et vers la voix maternelle qu'il différencie de tout autre voix. (C’est quelque chose qu’utilise le chant prénatal bien avant que cela ne soit mis en évidence par les neurosciences).

    Le bébé in utero tisse du lien avec sa mère, alors qu’elle n'est pas encore une maman. Celle qui deviendra a priori sa mère est un objet sensoriel. Il tisse avec elle un objet de familiarité qui est le tranquillisant naturel.


Dans un premier temps, le bébé reconnaît la voix et non pas encore la parole. Puis plus tard, le 20ᵉ et le 30ᵉ mois, il va parler et les mots, désormais, vont désigner des objets proches, dans leur contexte. Et ce n'est que vers la 5ᵉ, 6ᵉ année que le développement du cerveau de l'enfant lui permettra d'accéder au récit : c'est-à-dire, quelles sont mes origines, quelle est ma religion, pourquoi est-ce que je suis né dans cette famille qui est chrétienne, qui est musulmane, qui est faite d’agriculteurs, d’ouvriers, de marins, d’employés de bureau, etc. ?

L’enfant accède au récit : on quitte la biologie pour entrer dans les déterminismes socioculturels. 

Pour prévenir la carence affective chez l’enfant, il est donc nécessaire d’entourer la niche sensorielle écologique de la maman pour qu’elle soit sécurisée. Alors le bébé pourra se développer.

L’importance d’un entourage multiple et stable pour les liens d’attachement

La création d’un village autour de la mère

La création d'un « village » autour de l'enfant, comme le préconise Boris Cyrulnik, met en avant la valeur inestimable de la psychoéducation et du soutien de l'entourage. Cela implique d'entourer l'enfant de figures d'attachement stables, qui offrent une variété de modèles relationnels et affectifs. Les parents, les éducateurs, les amis et la communauté élargie jouent tous un rôle crucial dans la construction de ce réseau de soutien. Ils contribuent à un environnement enrichissant où l'enfant peut se développer en toute sécurité.

Boris Cyrulnik explique que si on organise un village autour de la jeune mère :

  • elle pourra partir un jour ou deux ;

  • elle pourra partir travailler ;

  • elle pourra partir en vacances.

Il y aura toujours une structure autour du bébé. Et le bébé va en bénéficier parce qu'il apprendra un style affectif avec sa figure d'attachement primordiale et une autre manière d'aimer avec une autre figure d'attachement. Il y aura plein de manières d'aimer. Ça va ouvrir son esprit, son empathie. L’enfant ne deviendra pas un adulte totalitaire.

Le neuropsychiatre fait par ailleurs remarquer que c'est la première fois dans l'histoire des humains que les hommes peuvent s'attacher à un bébé grâce au congé paternité qui a été allongé, même si c’est encore inférieur aux voisins européens.

La stabilité affective fragilisée par les séparations et la violence

Pour expliquer l’impact de cette stabilité des figures d’attachement, notamment pendant les premières années, Boris Cyrulnik évoque l’évolution de la société au sujet du divorce. D’un côté, il constate que ce fut un progrès d’obtenir le droit de divorcer. « Quand le divorce a été légal, ça a soulagé quelques familles parce que quand les enfants se développent dans un conflit parental suraigu, ils ne se développent pas bien », poursuit-il. 

Mais le problème, c’est qu’on est passé dans l’excès contraire. Boris Cyrulnik explique que les jeunes aujourd'hui auront, au cours de leur aventure humaine, quatre ou cinq couples, cinq à dix métiers différents. « C'est-à-dire que c'est une instabilité affective très importante. Un cerveau ne peut être sculpté que s'il y a des moments de stabilité affective ».

Il aimerait que les jeunes parents ou futurs parents entendent, qu’il y a des périodes sensibles du développement des enfants, pendant lesquelles, il est préférable, si on peut, de faire l’effort de ne pas se séparer à la moindre occasion. Bien sûr qu’il y a des situations où il convient de protéger la femme et l’enfant. 

« On ne peut pas se stabiliser et stabiliser le développement d'un enfant, c'est-à-dire tisser le lien d'attachement si on se sépare tous les deux ans ». Pour tisser un lien d'attachement sécurisant, il faut qu'il y ait au moins une stabilité affective. Or, actuellement, on voit que les jeunes vivent dans des ruptures incessantes dont ils souffrent et dont souffrent les enfants.

Boris Cyrulnik explique que les enfants, les bébés préverbaux, ont besoin d'un système familial à multiples attachements. Il faut qu'il y ait la mère, inévitablement, puisque c'est elle qui porte les enfants et c'est elle qui marque les premières empreintes dans le cerveau et dans le psychisme du bébé en développement. La mère, c'est la figure d'attachement primordiale. Mais primordiale, ça ne veut pas dire unique.

La violence conjugale et la séparation parentale avant l’âge de la parole chez l’enfant (schématiquement autour de sa 3ᵉ année) est une grave agression pour l'enfant.

Le rôle de la société et des politiques publiques

Au cours de l’épisode, Boris Cyrulnik appelle également à une prise de conscience et à une action collective de la société et des pouvoirs publics pour combattre la carence affective. Cela passe par des politiques publiques qui favorisent :

  • l'accès à des soins de qualité pour les jeunes mères ;

  • le soutien à la parentalité ;

  • l'éducation à la petite enfance ;

  • et des initiatives visant à renforcer les liens communautaires. 

La mise en place de programmes de formation pour les professionnels de la petite enfance et de l'éducation, axés sur l'importance des soins affectifs, peut grandement contribuer à la prévention de la carence affective. 

Les politiques publiques doivent également encourager la création d'espaces sûrs et accueillants pour les enfants, où les interactions positives et les expériences enrichissantes sont monnaie courante. C’est d’ailleurs une partie du sujet abordé avec Thierry Paquot lors de l’épisode sur la place des enfants dans la ville, dans l’espace public.

« On sait ce qu'il faut faire. Les Américains ne le font pas,
les Danois le font bien,
les Espagnols le font de mieux en mieux,
les Québécois le font de mieux en mieux 
et la violence des garçons diminue beaucoup.
Parce que l'affectivité, la familiarité, c'est notre tranquillisant naturel.
 », précise Boris Cyrulnik.

En guise de dernier conseil aux parents et futures parents, voici les mots de Boris Cyrulnik  :
« Je leur dirais 
fabriquer, inventer un village, 
on ne peut pas vivre seul.
Vivre seul, c'est la mort psychique.
Donc, on est contraint à vivre avec les autres, 
mais vivre avec les autres, c'est parfois l'enfer.
Donc, vous avez le choix entre la mort et l'enfer,
sauf si vous faites un village avec des copains, des professionnels, des prêtres, des musiciens, des sportifs…
Et à ce moment-là, vous limiterez beaucoup la casse. 
Et d'ailleurs, tous les rapports que je suis en train de lire actuellement sur la psychiatrie de demain soulignent l'importance de la psychoéducation.
La mère n'est pas seule,
la mère doit être entourée avec une stabilité suffisante quand c'est possible,
et à ce moment-là, elle sera heureuse, et les enfants au monde seront heureux, eux aussi.
».

Cet article ne reprend qu’une toute petite partie de l’entretien de l’épisode.

Références : 

40 voleurs en carence affective : Bagarres animales et guerres humaines, Boris Cyrulnik, éditions Odile Jacob, 2023

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