Théorie de l’attachement : comprendre le développement affectif de l’enfant avec Gabrielle Douieb #233

La théorie de l’attachement, développée par le psychiatre et psychanalyste britannique John Bowlby, constitue aujourd’hui une grille de lecture essentielle pour comprendre le développement affectif et relationnel de l’enfant. Pourtant, cette notion reste encore floue pour de nombreux parents et professionnels de l’enfance. Que signifie réellement « attachement » ? En quoi le lien entre un enfant et ses figures de référence influence-t-il sa manière d’être, sa personnalité, et sa vision du monde ?

Dans cet épisode du podcast Les Adultes de Demain, la psychologue clinicienne Gabrielle Douieb, spécialiste du psychotraumatisme chez l’enfant, éclaire avec finesse ces mécanismes profonds qui se tissent dès les premiers mois de vie. Elle nous guide à travers les apports majeurs de la théorie de l’attachement, en y associant les recherches les plus récentes, les modèles parentaux et les enjeux éducatifs concrets liés à la sécurité affective.

Un échange riche et précieux pour toutes celles et ceux qui souhaitent mieux accompagner les enfants dans leur développement.

Qu’est-ce que la théorie de l’attachement ?

Une théorie née de l’après-guerre

La théorie de l’attachement a été formulée dans les années 1950 par John Bowlby, psychiatre et psychanalyste britannique. À l’époque, il s’intéresse aux enfants séparés précocément de leurs parents après la Seconde Guerre mondiale. Avec le psychalanliste et cinéast James  Robertson, il observe que ces jeunes enfants, confrontés à des ruptures de lien prolongées, sont en souffrance psychique. Ils passent par trois phases successives : protestation, désespoir, puis détachement. Ces travaux bouleversent l’idée dominante selon laquelle les nourrissons n’auraient pas besoin de lien affectif pour se développer.

Il s’appuie notamment sur les travaux de René Spitz aux États-Unis, qui étudie les effets de l’hospitalisme, mais aussi sur ceux des psychologues françaises Myriam David et Geneviève Appell, pionnières dans l’observation de la vie affective des tout-petits en pouponnière.

Bowlby théorise alors l’attachement comme un besoin fondamental, au même titre que se nourrir ou dormir.

C’est ensuite Mary Ainsworth, psychologue et collaboratrice de Bowlby, qui approfondit cette théorie. Elle met au point l’expérience de la situation étrange, une observation en laboratoire de jeunes enfants confrontés à des séparations et retrouvailles avec leur figure d’attachement. Cette étude met en lumière différents styles d’attachement :

  • sécure ;

  • insécure évitant ;

  • insécure ambivalent ;

  • puis plus tard désorganisé.

Un besoin primaire : sécurité, protection, réconfort

« L’attachement, c’est un besoin primaire qu’a le très jeune enfant, le nouveau-né, d’une proximité relationnelle, et plus spécifiquement, un besoin primaire de protection et de réconfort », explique Gabrielle Douieb.

Ce besoin ne concerne pas tous les adultes présents autour de l’enfant, mais des personnes bien identifiées qu’on appelle figures d’attachement : le plus souvent les parents, mais aussi des grands-parents, des assistant·es maternel·les, ou d’autres adultes présents de façon régulière.

C’est en observant les réponses de ces figures d’attachement aux signaux de détresse de l’enfant que se construisent les premières représentations du lien à l’autre : est-ce qu’on me protège ? est-ce qu’on me rassure ? est-ce qu’on me comprend ? Quels sont les soins, le caregiving qu'il reçoit et de la part de qui ?

« Le très jeune enfant va mettre en place des comportements qu'on appelle d'attachement, pour que les figures qui prennent soin de lui viennent le protéger contre des dangers qui peuvent être des dangers réels, mais bien souvent, déjà, la sensation de faim, le froid, le désagrément », complète Gabrielle Douieb.

De l’attachement à l’exploration : l’enfant a besoin des deux

Ce que la théorie de l’attachement montre aussi, c’est que ce besoin de sécurité n’est pas une fin en soi. Il est indissociable d’un second besoin, tout aussi vital : l’exploration.

« Les figures d’attachement doivent petit à petit devenir ce qu’on appelle dans la théorie à la fois une base de sécurité et un havre de sécurité », précise Gabrielle Douieb.

  • La base de sécurité permet à l’enfant de partir à la découverte du monde.

  • Le havre de sécurité, c’est la possibilité de revenir se ressourcer, être réconforté en cas de besoin et être encouragé à reprendre l'exploration.

L’enfant n’est donc pas condamné à dépendre indéfiniment. Au contraire : plus il se sent sécurisé, plus il peut devenir autonome.

Écoutez la pause éducative de Sylvie d'Esclaibes sur l'attachement, clé de l'autonomie et de la confiance.

La théorie de l'attachement : le rôle des parents sur le développement de l'enfant

©Taryn Elliott

Comment se construisent les styles d’attachement ?

Quatre grands styles relationnels observés

L’un des apports majeurs de la théorie de l’attachement est d’avoir mis en évidence des manières différentes de vivre la relation aux figures d’attachement. Grâce à l’expérience de la situation étrange menée par Mary Ainsworth, puis aux travaux de ses successeurs, quatre grands styles ont été identifiés.

Le style sécure désigne les enfants qui se sentent en confiance pour explorer leur environnement, tout en revenant se réconforter auprès de leur figure d’attachement en cas de besoin. C’est le style relationnel le plus favorable au développement émotionnel.

Le style insécure-évitant se caractérise par une faible expression des émotions. L’enfant manifeste peu ses besoins et demande rarement de l’aide. Il semble indépendant, mais c’est souvent une manière de se protéger quand les réponses parentales sont peu disponibles.

Le style anxieux-résistant ou anxieux-ambivalent, reflète une grande intensité émotionnelle. L’enfant peut être très affecté au moment des séparations et reste insatisfait lors des retrouvailles. Il cherche la proximité tout en la redoutant, ce qui rend son comportement ambivalent.

Enfin, le style désorganisé a été défini plus tard par Marie Main et Nancy Kaplan, pour décrire des enfants qui ne développent pas de stratégie stable :

Ils ont « tantôt des mouvements anxieux, tantôt des mouvements évitants, tantôt des mouvements complètement désorganisés », décrit Gabrielle Douieb.

Ce style est plus fréquemment observé chez des enfants victimes de maltraitance ou placés en protection de l’enfance.

Un modèle relationnel évolutif, pas figé

Ces styles ne sont pas des cases définitives. Ils traduisent des stratégies de protection et d’adaptation face à l’environnement relationnel, mais ils peuvent évoluer.

« Ce sont des stratégies qu’on va continuer à utiliser tout au long de notre vie. Et plus les choses sont flexibles, mieux c’est », rappelle Gabrielle Douieb.

Un enfant peut ainsi adopter des comportements sécures avec l’un de ses parents, et des stratégies d’évitement avec un autre adulte. Les styles relationnels ne sont pas généraux, mais dépendent de la qualité de chaque lien.

Autre point essentiel : un enfant n’a pas une seule figure d’attachement. Il peut en avoir plusieurs — souvent entre trois et six — et « chacune de ces relations d’attachement est importante ». Cela signifie que même si le lien avec un parent est insécurisant, d’autres figures peuvent offrir à l’enfant des repères plus stables et sécurisants.

Vous pouvez consulter le dossier thématique de l'Observatoire national de l'enfance en danger, publié en 2010 :

Approche conceptuelle de la théorie de l'attachement au service de la protection de l'enfance.

Attachement et personnalité : quels liens ?

Les modèles internes opérants

La théorie de l’attachement va bien au-delà des premières années de vie. Elle aide à comprendre comment l’enfant construit ses représentations du monde, des autres et de lui-même. Ces représentations sont appelées modèles internes opérants.

Selon Gabrielle Douieb, ces modèles sont le fruit des premières expériences relationnelles. Ils influencent durablement la manière dont l’enfant se perçoit et se positionne dans ses interactions.

« Ce que Bowlby va théoriser, ce qui va beaucoup être développé ensuite, c’est que, par cette question de l’attachement va se construire ce qu’ils vont appeler les modèles internes opérants. C’est-à-dire des représentations mentales sur le monde, sur les autres, sur nos relations, et puis sur soi-même. »

Ces modèles ne sont pas figés. Ils peuvent se renforcer ou, au contraire, s’assouplir selon les expériences futures. Si l’enfant rencontre d’autres figures stables et bienveillantes, son regard sur lui-même et sur les autres peut évoluer.

Des impacts visibles dans les émotions, comportements et relations

Les stratégies relationnelles liées à l’attachement influencent de nombreuses dimensions du développement. Un enfant qui a dû crier très fort pour se faire entendre peut, par exemple, penser qu’il faut « beaucoup manifester pour être entendu ». Il peut aussi, selon les cas, douter de sa propre valeur ou de sa capacité à être aimé.

Ces stratégies se traduisent ensuite dans les émotions, les comportements et les relations. Gabrielle Douieb donne plusieurs exemples :

« Dans quelque chose qui serait complètement désorganisé, un enfant ou un adolescent va à la fois ne rien demander, être dans un évitement très fort de ses émotions, et puis exploser de colère parce qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait alors qu’il ne l’a pas du tout demandé. Ça peut être des enfants qui vont à la fois tendre les bras pour être pris, et puis, quand on s’avance, qui vont reculer très fortement. Donc, il y a quelque chose qui est vraiment pas cohérent. »

Sans être systématiquement pathologiques, ces signes peuvent refléter une insécurité relationnelle. C’est pourquoi, plutôt que de chercher à tout prix à identifier un style d’attachement, il est plus utile de s’interroger : Mon enfant parvient-il à exprimer ses besoins ? Est-il bien dans son monde social et scolaire ? Ses relations sont-elles riches et satisfaisantes ?

Vous pouvez écouter l'épisode avec Arnaud Riou sur le développement de la confiance et de l'estime de soi chez l'enfant.

Quand l’attachement est mis à mal : insécurité et psychotraumatisme

Quel est le rôle de l'adulte face aux violences et aux souffrances de l’enfant ?

Certaines expériences de vie peuvent entraver la construction d’un lien d’attachement sécure. Chez les très jeunes enfants, la menace peut aussi concerner leurs figures d’attachement. Autrement dit, un enfant peut être traumatisé non seulement par ce qu’il vit directement, mais aussi par ce qui arrive à la personne qui le protège au quotidien.

En cas de maltraitance, de négligence ou de violences psychologiques, l’enfant ne se sent pas protégé par ses figures d’attachement. Il n’est ni réconforté, ni encouragé à explorer. Dans ces cas, il développe des stratégies d’évitement, d’anxiété ou des comportements désorganisés.

Gabrielle Douieb insiste :

« Tant que l’enfant est toujours en insécurité,  est toujours en danger, en fait, moi, en tant que psychologue, je ne vais pas travailler au niveau de la thérapie. Je vais d’abord m’assurer qu’il est en sécurité. »


Avant tout accompagnement psychologique, l’adulte doit veiller à ce que l’enfant soit réellement protégé.

Écoutez l'épisode avec Céline Quelen sur les violences éducatives ordinaires.

Comment repérer la souffrance psychique et agir ?

Tous les enfants traversent des périodes difficiles. Certains événements peuvent mettre en péril leur intégrité physique, psychique ou sexuelle et provoquer un véritable traumatisme.

Gabrielle Douieb rappelle qu’« un événement traumatique, c’est un événement qui met en péril l’intégrité physique, psychique ou sexuelle d’une personne, qui la confronte à une menace de mort, qu’elle soit objective ou subjective. Si ces événements-là arrivent à un caregiver, à la figure d’attachement, on peut aussi avoir un impact traumatique, ce qui est un peu différent à l’âge adulte.

Donc, les violences — bien sûr, qu’elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles —, les catastrophes naturelles, les accidents, la guerre, tous ces différents événements-là peuvent être des événements potentiellement traumatiques. »

Certains signes peuvent inviter à la vigilance et au repérage d'une souffrance psychique : repli sur soi ou agressivité, troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie), cauchemars, comportements régressifs, difficultés relationnelles ou scolaires... Ces manifestations, si elles sont intenses ou durables, traduisent souvent un mal-être.

Gabrielle Douieb précise toutefois qu’« un enfant qui dort moins bien, qui a du mal à manger, qui est replié, ça veut dire qu’il ne va pas bien, souvent. Mais après, on a tout un travail à faire pour comprendre à quoi c’est lié. »

Ce n’est pas forcément un trouble de l’attachement, ni un psychotraumatisme, mais cela mérite d’être entendu. Si la souffrance se répète, consulter peut aider à comprendre ce qui se joue et comment l’accompagner.

Quel est le rôle essentiel des figures d’attachement ? La sécurité !

Le soutien des figures d’attachement est un facteur déterminant dans la résilience d’un enfant confronté à un événement potentiellement traumatique. Leur posture, leur capacité à écouter, à réagir avec justesse, à entourer l’enfant, influencent directement la manière dont il traversera l’épreuve. Cette importance de la présence affective dès les premières années de vie est au cœur des travaux du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, qui a introduit le terme de résilience en France. Dans un épisode du podcast, il a abordé les conséquences durables d'un manque de lien sécure dans l'enfance et la « carence affective » que cela génère chez l'enfant. 

Les enfants victimes de psychotraumatismes peuvent retrouver un équilibre si l’environnement devient suffisamment stable et protecteur.

Comme le rappelle Gabrielle Douieb, « la manière dont les figures d’attachement vont gérer l’événement traumatique qui arrive à leur enfant va effectivement être très importante et va moduler aussi la réponse et les réactions de l’enfant. »

Le témoignage de Lyes Louffok sur la protection de l'enfance dans notre podcast offre une illustration bouleversante des figures d'attachement auxiliaires, celles dont vont dépendre les enfants placés.  Malgré un parcours très difficile au sein de l’Aide sociale à l’enfance, il évoque avec émotion les trois premières années passées dans une famille d’accueil aimante. Cette figure d'attachement auxiliaire aura joué un rôle central dans son développement grâce au lien sécure donné, même si ce ne fut que pendant 3 ans.

La théorie de l'attachement : les figures d'attachement, base et havre de sécurité

©Yankrukov

Être un parent suffisamment bon : les modèles parentaux favorables

Les cinq styles parentaux décrits par Diana Baumrind

Les recherches en psychologie du développement distinguent plusieurs façons d’exercer sa parentalité. L’un des modèles les plus connus est celui de la psychologie clinicienne Diana Baumrind, qui identifie cinq grands styles parentaux selon deux axes : la chaleur affective et la supervision.

On distingue :

  • Le style autoritaire , centré sur l’obéissance et les règles, avec peu d’écoute ou de réceptivité aux besoins de l’enfant : « les parents sont beaucoup dans la supervision et dans la limite, mais assez faibles dans la chaleur et l’affectivité ».

  • Le style permissif, très chaleureux, mais sans véritable cadre éducatif ni limites : « on est très fort dans la chaleur, l’affectivité, et faible dans la supervision » (l'épisode avec Isabelle Filliozat sur l'éducation positive, sans violence ni laxisme vous attend). 

  • Le style démocratique (ou autoritatif, à ne pas confondre avec autoritaire), qui allie une forte implication affective et des repères éducatifs clairs.

  • Le style désengagé, peu d’implication sur les deux plans, ce qui peut relever d’une forme de négligence : « On est faible dans tout. Et là, on est dans un style qui est à la limite, et parfois même de la négligence, ce qui est une maltraitance en tant que telle ».

  • Le style surprotecteur, une attention excessive portée à la sécurité de l’enfant, au détriment de son autonomie : ce sont « les parents qu’on appelle les parents hélicoptères, qui sont effectivement dans un besoin — bien souvent qui est en lien avec une angoisse — de beaucoup surveiller [...] tous leurs enfants, pour essayer de les protéger. Mais, à nouveau, là, si on pense à l’attachement, ils vont peut-être empêcher un peu l’exploration et l’autonomie ».

Un équilibre entre cadre et affectivité

D’après Gabrielle Douieb, le style démocratique est celui qui favorise le mieux l’épanouissement de l’enfant. Il repose sur le fait d'être « à la fois être attentif aux besoins des enfants, adaptés à leur âge — parce qu’on n’a pas les mêmes besoins selon les âges — avec de la chaleur, avec de l’affectivité, essayer d’y répondre de manière adaptée, en même temps en proposant un cadre et des limites qui sont claires ».

L’enfant a besoin d’un environnement affectivement sécurisant, mais aussi de repères stables pour se construire. Ce juste milieu entre bienveillance et autorité constitue un facteur protecteur de son développement psychique.

Faire des erreurs sans nuire à l’enfant : l’importance de la réparation

Nul besoin d’être un parent parfait. La théorie de l’attachement s’appuie sur le concept de « parent suffisamment bon », forgé par le pédiatre et psychanalyste Donald Winnicott. Cela implique de répondre "de manière suffisante" aux besoins de l’enfant, sans viser la perfection.

Comme le rappelle Gabrielle Douieb :

« L’enfant aussi va faire des erreurs. Et donc, voir son parent en faire, mais par exemple, s’excuser, c’est hyper important. Parce que lui aussi, ça lui apprend que c’est possible de faire des erreurs, mais après, de reconnaître ses torts. »

Une erreur éducative n’abîme pas un enfant si elle s’accompagne d’un retour à la relation, d’un ajustement, d’un dialogue. C’est dans ce mouvement de réparation que se tisse une confiance durable.

Ce que la théorie de l’attachement nous enseigne sur le rôle de l’adulte

Sécuriser sans empêcher l’autonomie

L’attachement n’est pas l’opposé de l’autonomie. Bien au contraire, un enfant suffisamment sécurisé développe plus facilement sa capacité à se détacher, à explorer et à se construire par lui-même. Le rôle de l’adulte est donc d’offrir un équilibre : présence rassurante, tout en permettant la prise de distance.

Gabrielle Douieb rappelle :

« Dans la théorie de l'attachement, c’est oui, je protège et je sécurise, mais vers l’autonomie, en fait, vers le fait de devenir soi. »

C’est en se sentant en confiance que l’enfant ose devenir autonome.

Encourager, consoler, permettre d’explorer

Les figures d’attachement jouent un double rôle essentiel : celui de base de sécurité et celui de havre de sécurité. Elles doivent à la fois encourager l’enfant à sortir découvrir le monde, mais aussi rester disponibles pour l’accueillir s’il rencontre une difficulté ou une émotion trop intense.

Cette dynamique s’observe très tôt, dès la petite enfance. L’enfant explore, tombe, revient se faire consoler, puis repart. Cette alternance forge son équilibre affectif et son rapport à l’environnement.

Soutenir l’enfant dans ses relations avec les autres et avec lui-même

Les modèles d’attachement construisent des représentations mentales durables : sur soi, sur les autres, sur le monde. Lorsque le lien avec l’adulte est cohérent, sécurisant, le jeune enfant développe une image de soi positive, se sent digne d’être aimé et capable de tisser des relations saines.

L’adulte a donc un rôle de guide discret, qui aide l’enfant à comprendre ses émotions, à réguler ses comportements, à nouer des relations respectueuses. Il soutient la construction d’une personnalité stable et confiante, sans jamais remplacer l’enfant dans ce cheminement.

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