Aménagement des cours de récréation avec Édith Maruéjouls #245
Aménager la cour de récréation ne relève pas du simple confort : c’est un puissant levier pour favoriser la mixité filles-garçons, bousculer les stéréotypes de genre et apaiser le climat scolaire. Dans cet entretien, la géographe du genre Édith Maruéjouls expose une méthodologie concrète : débats avec les élèves sur liberté et égalité, observation fine de « qui joue avec qui » et « qui décide du jeu », semaine d’expérimentations, puis mise en place d’une cour structurée en trois zones : un espace calme, des espaces intermédiaires et un espace de jeu dynamique régulé. À la clé : plus de partages, moins d’interventions d’adultes, et des amitiés fille-garçon qui se tissent au quotidien.
Cet article propose, à partir de l’interview, des repères concrets pour rééquilibrer la cour et inclure tous les enfants.
Pourquoi repenser la cour ? De la « force de compétence » aux stéréotypes
Une occupation de l’espace profondément inégale
Dans de nombreuses écoles, la cour de récréation est dominée par un jeu collectif central : le football. Cette organisation, souvent implicite, a des effets bien réels sur la mixité et la construction des identités. Comme le rappelle Édith Maruéjouls, géographe du genre et fondatrice de L'ARObE, (L'Atelier Recherche Observatoire Égalité), dans son livre Faire je(u) égal - Penser les espaces à l'école pour inclure tous les enfants, les garçons occupent l’espace central, généralement en jouant au foot. Les filles et quelques garçons moins hétéronormatifs sont « relégués en périphérie ». Ils sont cantonnés aux déplacements « de bord » et « utilitaires » comme aller aux toilettes ou sur un banc.
Nous avons donc une organisation de l’espace qui dessert une très large majorité d’élèves, puisque :
« 10 % des élèves (majoritairement masculins) occupent 80 % des espaces récréatifs » d'après les observations d'Edith Maruejouls.
En observant les usages, l'équipe d'Edith Maruéjouls a mis en évidence un déséquilibre frappant :
« Au foot, jouent les grands garçons, en général de CM2, qui sont forts au foot. »
Par ailleurs :
« le jeu au sens propre, c'est-à-dire l'aspect ludique, hors compétition, le fait de partager, mais de discuter aussi, par exemple, ou d'avoir un espace créatif, est assez absent, finalement, des cours de récréation. »
Quand la mixité disparaît, le terreau des violences s’installe
Donc les enfants jouent, mais peu. À cela s'ajoute le fait que filles et garçons jouent très peu ensemble.
En d’autres termes, une minorité d’élèves occupe une grande partie de l’espace et décide de l’activité, excluant de fait les autres enfants, filles comme garçons moins compétents.
Mais au-delà de la question de l’espace, ce déséquilibre pose un enjeu plus profond : l’absence de relation entre filles et garçons, qui devient selon Édith Maruéjouls « le terreau de violences ».
Elle explique :
« Il y a une anomalie statistique. Les garçons — les hommes plus tard — portent dans leur construction sociale les violences. Ce sont eux qui les font subir, et ce sont les filles qui les subissent. (…) Les filles ne naissent pas pour subir des violences, et les garçons ne naissent pas pour être agresseurs. »
Pour la chercheuse, cette « anomalie » se repère dès la cour de récréation, lorsque la mixité se délite dans les usages. Si, dans un établissement où il y a autant de filles que de garçons, 99,9 % des joueurs de ping-pong sont des garçons, il y a une anomalie statistique, et donc un problème de socialisation à traiter.
La « force de compétence » : un critère invisible mais décisif
Cette exclusion ne se joue pas seulement sur le physique. Comme le souligne Edith Maruejouls :
« Les filles (…) ne le sont pas sur leur force physique. (…) Ce qu’on leur dit, c’est : tu es nulle. Et “tu es nulle”, c’est la force de compétence. »
Une formule lourde de conséquences, qui s’inscrit dans le temps et façonne l’estime de soi des petites filles : renoncements, retrait, intériorisation d’un sentiment d’infériorité.
Le « système de genre » : un cadre pour comprendre
Pour analyser ces mécanismes, Edith Maruéjouls mobilise le concept de « système de genre », développé dans sa thèse et son ouvrage Faire je(u) égal. Penser les espaces à l’école pour inclure tous les enfants. Elle l’explique ainsi :
« Le système de genre (…) pose la question de la relation fille-garçon (…) produite par les adultes mais aussi par la société. (…) C’est ce qu’on appelle le sexisme. »
L’enjeu n’est donc pas simplement d’occuper l’espace autrement, mais de remettre en question une norme implicite qui valorise la force et la compétence sportive au détriment d’autres formes de jeu et de relation.
Repenser l’aménagement de la cour de récréation devient un outil concret pour travailler l’égalité et ouvrir le champ des possibles à tous les enfants.
La méthode d’Édith Maruéjouls : débattre, observer, expérimenter
Pour transformer durablement la cour de récréation, Édith Maruéjouls propose une méthodologie en trois temps. Une démarche qui ne cherche pas à imposer un modèle tout fait, mais à impliquer les enfants et les adultes dans un processus collectif de réflexion et d’expérimentation.
1 - Partir du vécu des enfants
Le premier pas consiste à donner la parole aux élèves. Ces débats, organisés en classe, permettent d’aborder des questions essentielles : qu’est-ce que la liberté, si elle n’est pas partagée ? Comment garantir le droit de chacun·e à jouer ? Faut-il parfois renoncer pour laisser une place à l’autre ?
Édith Maruéjouls résume ce point nodal :
« C’est quoi être libre quand il n’y a pas d’égalité ? »
Ces discussions, menées avec les enfants, font émerger une conscience empathique et relationnelle :
« Les enfants sont capables de sentir la souffrance de la camarade, de comprendre qu’une société joyeuse, c’est celle où je prends soin de mon camarade. »
Ces échanges amènent les enfants à prendre conscience des inégalités de genre, sans culpabiliser ni pointer « les gentilles filles » d’un côté et « les méchants garçons » de l’autre. Elles ouvrent la voie à une réflexion collective :
« Est-ce que c’est important d’après toi de passer du temps ensemble filles et garçons ? (…) Comment on devient ami·e si on ne joue pas ensemble ? »
2 - Observer les usages réels
Deuxième étape : l’observation minutieuse de la cour.
Qui décide du jeu ?
Qui occupe le centre, qui reste en périphérie ?
Quels espaces sont évités, et pourquoi ?
Cette cartographie des pratiques quotidiennes rend visibles les inégalités, là où les adultes voient simplement « des enfants qui jouent ».
En documentant ces dynamiques, l’équipe de L'ARObE rend tangible ce que les enseignants ne perçoivent pas toujours : une « anomalie statistique », où une minorité (souvent les garçons les plus compétents au foot) occupe l’essentiel de l’espace et impose ses règles.
3 - Expérimenter et ajuster avec l’équipe
La troisième étape est l’expérimentation. Une semaine test permet de :
modifier certains espaces ;
introduire des règles simples ;
proposer de nouvelles activités.
Les enfants sont invités à donner leur retour :
ce qui a bien fonctionné ;
ce qui doit être amélioré ;
ce qui doit disparaître.
Comme l’explique Édith Maruéjouls : « Tu vas essayer des choses… tu vas revenir me voir et tu vas me dire : ça, je n’aime pas du tout, ça, c’est bien, c’est super. » Ce va-et-vient entre essais et ajustements permet aux élèves de s’approprier les changements et aux adultes de trouver un équilibre entre organisation, sécurité et liberté de jeu.
L’objectif n’est pas d’éviter tout désaccord, mais de distinguer conflit et violence.
« Le conflit dans la mixité, il est présent. D'abord, parce qu'on est construit et construite, sur l'opposition. Et donc, il faut qu'il se joue à l'enfance parce qu'il y a des adultes autour. En fait, le conflit, il est sain, la violence est malsaine »
La cour devient alors un terrain d’apprentissage des règles communes, sous le regard des adultes, pour que la relation se construise sans basculer dans la domination.
Cette méthode en trois temps — débattre, observer, expérimenter — constitue le cœur de la démarche d’Édith Maruéjouls. Elle place les enfants au centre de la réflexion tout en engageant les adultes dans une posture de co-construction.
Ce travail de remise en cause ne touche pas que les usages de la cour : dans l’éducation non genrée, comme l’explique Aline Laurent-Mayard dans un entretien, on s’efforce de ne pas assigner d’activités ou d’espaces selon le genre.
Concevoir une cour pour toutes et tous : trois types d’espaces
Une cour de récréation inclusive ne cherche pas à effacer les différences entre les enfants, mais à leur offrir des espaces diversifiés où chacun·e peut trouver sa place. Édith Maruéjouls distingue trois grands types d’espaces complémentaires.
1 - L’espace calme : un « calme au corps »
L’espace calme est pensé pour répondre à un besoin essentiel : se poser, se ressourcer, s’extraire temporairement de l’agitation. Cet espace a ses propres règles et rituels d’entrée : marquages au sol, rubans, tapis, voire le fait d’ôter ses chaussures.
C’est un lieu où l’on chuchote, où l’on peut lire ou simplement ne rien faire. Édith Maruéjouls insiste :
« Un espace dans lequel, si on choisit de ne pas entrer en interaction, on n’y entre pas. »
Ces zones sont particulièrement précieuses pour les enfants à besoins spécifiques, mais profitent en réalité à tous.
2 - Les espaces intermédiaires : créativité et imitation
Entre calme et activité physique, les espaces intermédiaires favorisent la créativité et l’imaginaire. Jeux de société, jeux de construction, dessin, imitation ou encore mini-théâtre trouvent ici leur place. La dînette, par exemple, s’avère « ultra mixte » : malgré les stéréotypes de genre, elle attire autant filles que garçons.
Les déguisements et le théâtre sont d’une puissance symbolique forte.
« Vous savez, les enfants, ils sont vite émerveillés. Par exemple, on a des stratégies pour leur mettre des déguisements. On fait des petits théâtres, des petites scènes avec trois bricoles qu'on a sous la main. Et ça, c'est magique, en fait », témoigne Édith Maruéjouls.
Une élève a écrit après une expérimentation :
« On n’a plus de peur, on n’a plus de honte… avant, on n’osait pas danser. »
Ces activités permettent aux enfants de :
dépasser les barrières sociales ou genrées ;
jouer avec leur identité ;
s’affirmer sans crainte du jugement.
3 - L’espace de jeu dynamique régulé
Enfin, la cour conserve un espace de jeu physique et collectif, mais rééquilibré. L’enjeu est d’éviter qu’un seul sport — souvent le football — ne monopolise tout le terrain. Pour cela, plusieurs règles simples sont mises en place :
tirage au sort des jeux ;
rotation des groupes ;
alternance des activités.
Et pour que tout se passe au mieux, face au constat qu'au moment de se mettre en rang, les enfants ne rangent pas, l'équipe d'Édith Maruéjouls propose une organisation du temps de rangement. Plutôt que d’exiger aux enfants de « disparaître » précipitamment dans les rangs, une consigne intermédiaire a été instaurée : « Je range / je me range ». Ce double signal redonne du sens au partage de l’espace et à la responsabilité collective.
Ces trois zones — calme, intermédiaires, dynamiques — permettent de diversifier les usages et d’offrir à chaque enfant l’occasion de s’exprimer, de coopérer et de construire des relations amicales dans un cadre équitable.
10 notions clés pour un aménagement égalitaire de la cour de récréation
À retrouver sur le site de L’ARObE
Effets observés : moins de tensions, plus de rires, plus de mixité
Les expérimentations menées par Édith Maruéjouls et son équipe montrent des effets rapides et durables sur le climat scolaire.
Moins de tensions et d’interventions adultes
Un constat revient régulièrement dans les écoles : les conflits diminuent fortement. Comme le rapporte une directrice,
« on a eu zéro problème cette semaine à gérer dans la cour ».
Cela ne signifie pas qu’il n’y ait plus de petits désaccords, mais les situations récurrentes — toujours liées à la même occupation de l’espace — disparaissent. Les adultes ne sont plus contraints d’intervenir sans cesse, ce qui améliore aussi leur bien-être.
Le « dedans-dehors » : plus de variété dans les activités
En ouvrant la cour à des usages nouveaux, des activités traditionnellement cantonnées à l’intérieur trouvent leur place dehors : lecture, dessin, jeux de société… C’est le principe du « dedans-dehors » : ce qui se vivait à l’intérieur s’épanouit aussi dans la cour. Les enfants gagnent ainsi en autonomie et en liberté d’expression, tout en profitant d’un environnement plus varié.
Sortir les activités calmes des temps de récréation, que l'on peut jusqu'alors maintenir à l'intérieur, cela permet aussi d'avoir plus d'adultes dehors.
« Vous avez une récréation qui est plus coveillée. »
Amitiés filles-garçons et stéréotypes bousculés
Les transformations de l’espace favorisent la rencontre et la coopération. Les enfants découvrent qu’ils peuvent jouer ensemble, au-delà des étiquettes. Comme le souligne Édith Maruéjouls, « tout enfant… a besoin de se dépenser ». Les stéréotypes qui voudraient que les filles n’aiment pas le sport ou que les garçons ne s’intéressent pas aux activités calmes sont remis en question par l’expérience directe.
Résultat : une cour plus apaisée, plus joyeuse, où les rires et les amitiés reprennent le dessus sur les rapports de force.
Étendre les apprentissages à d’autres lieux : cantine, classes, anniversaires
Si la cour de récréation est un espace central, Édith Maruéjouls insiste : les dynamiques observées doivent être interrogées dans d’autres lieux de la vie scolaire et sociale des enfants.
Regarder le « système », pas seulement la mixité apparente
Il ne suffit pas de constater que filles et garçons cohabitent dans une salle de classe ou autour d’une table pour parler de mixité. Ce qui compte, c’est d’analyser les interactions, la valeur donnée aux activités, la place accordée à chacun·e.
« Ce que vous ne regardez pas, c’est le système », rappelle la chercheuse.
La cantine : éviter de faire de la mixité une punition
À la cantine, certains adultes placent un enfant « turbulent » à une table de l’autre sexe pour le sanctionner. Or ce geste véhicule un message implicite : être assis avec des filles (ou des garçons) serait une punition. Édith Maruéjouls met en garde contre ces signifiants ambigus qui freinent la construction de relations équilibrées.
La sphère privée : anniversaires et parentalité
Ces logiques se prolongent aussi dans la vie familiale. Dès le CE2, de nombreux enfants organisent des anniversaires non mixtes. Pour lutter contre cette tendance, Édith Maruéjouls invite les parents à poser des questions simples, mais révélatrices :
« Avec qui tu as joué ? Avec quelle fille ? Quel garçon ? Pourquoi pas ? »
Ces échanges permettent de maintenir ouverte la possibilité de relations amicales variées, au-delà des stéréotypes de genre.
Repenser la cour de récréation est donc une porte d’entrée vers une réflexion plus large : comment construire, dès l’enfance, une société plus égalitaire et moins violente, dans tous les espaces du quotidien.
©Allan Mas
Guide rapide pour entamer le réaménagement de la cour de récré
Transformer une cour de récréation n’exige pas des travaux coûteux, mais une volonté collective et quelques étapes clés :
Lancer des débats en classe : interroger les élèves sur la liberté et l’égalité, sur les stéréotypes de force (« qu’est-ce qu’être fort ? »), sur leurs envies et leurs renoncements.
Cartographier les usages de la cour : identifier les zones attractives, celles qui sont évitées, qui décide des jeux et qui en est exclu.
Prototyper trois zones : espace calme, espaces intermédiaires, espace de jeu dynamique régulé, en fixant des règles simples. Tester une semaine, puis ajuster avec les retours des enfants.
Renforcer la coveillance : organiser la présence des adultes dehors, multiplier les points d’observation, créer un climat de sécurité partagé.
Installer des rituels clairs : comme le double signal « je range / je me range » pour fluidifier les transitions et responsabiliser les enfants.
Ces actions concrètes permettent déjà de rééquilibrer les usages et de rendre visibles de nouvelles formes de jeu et de coopération.
© Kseni Achernaya
« Trouver l’autre » dès l’enfance
Au-delà de l’organisation spatiale, c’est bien d’une éducation relationnelle dont il s’agit. La cour de récréation devient un laboratoire pour apprendre la mixité, la coopération et le respect mutuel.
Comme le résume Édith Maruéjouls en conclusion de l’entretien :
« Je leur [les enfants, futurs adultes de demain NDLR] souhaite de se faire des amis, de rire ensemble, de jouer ensemble, de manger ensemble. Ça n’est qu’un enjeu de quotidienneté, en fait. Un enfant, il vit sa vie tous les jours. (…) Je leur souhaite de trouver l’autre, mais l’autre dans sa plus grande profondeur. »
Repenser la cour de récréation, c’est donc bien plus qu’aménager un espace : c’est préparer les enfants à devenir les adultes de demain, capables de construire une société plus juste, apaisée et joyeuse. C’est aussi favoriser le vivre ensemble à l’école, sujet abordé avec Mouhamadou le prof dans un précédent épisode.
FAQ - Aménager la cour de récréation
Par où commencer pour rééquilibrer les usages dans la cour de récréation ?
Par le vécu des enfants : organiser des débats sur la liberté et l’égalité, identifier les renoncements (« si je ne laisse pas ma place, mes camarades ne pourront pas jouer »), observer qui décide du jeu et quelles zones sont évitées, puis lancer une semaine d’expérimentations avant d’arbitrer avec l'équipe éducative.
À quoi ressemble une cour plus inclusive selon Édith Maruéjouls ?
Elle combine trois types d’espaces plus inclusifs :
un espace calme (« calme au corps ») avec rituels d’entrée et chuchotement ;
des espaces intermédiaires (jeux de société, de construction, dessin, imitation, mini-théâtre/déguisements) ;
un espace de jeu dynamique régulé (partage/rotation du terrain, diversité de jeux), appuyé par des règles simples comme le double signal « je range / je me range ».
Quelles règles simples instaurer dès demain ?
Les règles s’appuient sur les espaces eux-mêmes. Exemples :
un rituel d’entrée dans l’espace calme (tracé au sol, enlever ses chaussures) pour signifier la détente ;
un double signal sonore ou visuel « je range / je me range » pour responsabiliser les enfants avant la fin de la récréation ;
une rotation aléatoire pour le terrain de jeu dynamique afin de diversifier les pratiques et garantir le partage.
Références pour aller plus loin :
Les inégalités de genre présentes dans la cour de récréation, mémoire Master Meef de Julie Corre, 2024
Animer l’égalité dans la cour d’école : enjeux et perspectives de l’intervention périscolaire, extrait des Cahiers de l’action, Edtih Maruéjouls, 2024
Le laboratoire de recherche L’ARObE (L’Atelier Recherche Observatoire Égalité)
Les liens sur les livres sont affiliés auprès de Amazon. Le livre n’est pas plus cher pour vous, mais il permet de percevoir une petite commission pour Les Adultes de Demain. Cela nous aide à continuer ce partage de contenus.
Nos réseaux sociaux :
Notre site web : https://www.lesadultesdedemain.com/
Instagram : https://www.instagram.com/lesadultesdedemain/
Facebook : https://www.facebook.com/lesadultesdedemainpodcast
Nous écouter
Apple podcast : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/les-adultes-de-demain/id1498741069
Spotify : https://open.spotify.com/show/2ZWIN9YMWh2FySlssutoK1
Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/859442#:~:text=Les%20Adultes%20de%20Demain%20est,si%20inspirant%20de%20sa%20m%C3%A8re.
Pour nous soutenir, n’hésitez pas à nous laisser vos avis sur Apple Podcast ou Spotify et abonnez-vous à notre chaîne Youtube pour ne plus rater aucun épisode !